La presse est unanime. Les journalistes ont annoncé pour les locations des JO des prix de nuitées qui dépassent les 1000€ pour un studio et de plusieurs milliers d’euros pour des appartements plus grands.

Vous avez pensé faire d’une pierre deux coups :

• Fuir Paris, annoncée invivable durant les JO
• Gagner beaucoup d’argent avec votre résidence principale et la chambre de bonne attenante avec WC sur le palier.

Vous êtes persuadés d’être assis sur une mine d’or avec votre appartement parisien. Peut-être même faites-vous partie de ces propriétaires précautionneux qui ont anticipé la situation pour mettre dehors leur locataire avant la date fatidique.

Et c’est là que le cauchemar commence pour les conciergeries. Comment expliquer aux clients qu’à moins de 5 mois de la date fatidique, il reste encore des milliers de logements vacants durant les dates des JO ? Qu’à 300€ la nuit pour un studio, le logement n’est pas encore loué ?

Dans l’imaginaire collectif, la presse a toujours raison. Et pourtant, il suffit de lancer une recherche sur le site d’Airbnb pour constater qu’il reste quelques milliers de logements vacants. Comment expliquer cette situation ?

Une offre trop abondante ?

Des réservations qui n’ont pas encore été effectuées ?

Quoiqu’il en soit, au vu du nombre de logements publiés non loués, il semble inutile d’espérer louer la chambre de bonne avec WC sur le palier plusieurs centaines d’euros la nuit !

Ajoutons que la ville de Paris et le gouvernement ont également pensé à l’aubaine qui doit permettre d’assainir les comptes des uns et des autres. La première a multiplié la taxe de séjour par 5, ce qui augmente d’autant le prix payé par le voyageur et le second a considérablement alourdi la taxation du régime micro.

Bref, pour qui les JO seront-ils une aubaine financière ?